Sys' T'aimes est une performance de 50 min pour l’espace public qui interpelle sur la manière dont notre mode de vie façonne et perturbe le fonctionnement de notre système nerveux. Le système capitaliste et productif dans lequel nous évoluons aujourd’hui nous calibre jusque dans l’intimité de nos corps, de nos capacités à être en lien avec nous-même et avec les autres.
Cette performance se joue en deux actes : tout d’abord, le monde du faire où le corps est au service de la pensée ; exécuter, être “efficace”. Il amène le système nerveux à se déréguler.
Puis, un monde de l’être où le corps, à nouveau habité, danse entre sentir et mouvement authentique. J’accueille au-delà des apparences, sans enfermer l’expérience dans un préconçu, une représentation, une bonne manière de… Ainsi sans classer ou nommer, je peux aller au-delà du donner / recevoir, être juste disponible à l’expérience. Vivre un système nerveux régulé, c’est être disponible à recevoir les informations, car je m’autorise à motoriser. C’est-à-dire laisser le corps mettre en mouvement, faire circuler cette information sensorielle au delà des habitudes forgées par notre vie, notre société. Je sors alors d’un mode automatique et m’autorise à créer et emprunter de nouveaux chemins synaptiques.
Je me laisse être touché.e par le monde et j’agis dans le monde. L’espace devient alors tout autant acteur que les danseur.euses. Il bouge les danseur.euses et les danseur.euses le bougent. Dans cette dynamique, nous arrêtons de voir la perception comme ce qui permet de séparer ce qui est de « moi » et du « monde », mais comme un sens du lien, indivisible, nous laissons place à la circulation du vivant.
Cette performance se joue en deux actes : tout d’abord, le monde du faire où le corps est au service de la pensée ; exécuter, être “efficace”. Il amène le système nerveux à se déréguler.
Puis, un monde de l’être où le corps, à nouveau habité, danse entre sentir et mouvement authentique. J’accueille au-delà des apparences, sans enfermer l’expérience dans un préconçu, une représentation, une bonne manière de… Ainsi sans classer ou nommer, je peux aller au-delà du donner / recevoir, être juste disponible à l’expérience. Vivre un système nerveux régulé, c’est être disponible à recevoir les informations, car je m’autorise à motoriser. C’est-à-dire laisser le corps mettre en mouvement, faire circuler cette information sensorielle au delà des habitudes forgées par notre vie, notre société. Je sors alors d’un mode automatique et m’autorise à créer et emprunter de nouveaux chemins synaptiques.
Je me laisse être touché.e par le monde et j’agis dans le monde. L’espace devient alors tout autant acteur que les danseur.euses. Il bouge les danseur.euses et les danseur.euses le bougent. Dans cette dynamique, nous arrêtons de voir la perception comme ce qui permet de séparer ce qui est de « moi » et du « monde », mais comme un sens du lien, indivisible, nous laissons place à la circulation du vivant.
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